Mise en place de la cellule d’écoute indépendante.

La récente parution d’un livre mettant en cause le comportement de notre fondateur, le père Pierre-Marie Delfieux, au cours des premières années de nos communautés, nous a profondément bouleversés. Ces faits, s’ils sont avérés, sont graves et nous réprouvons fermement toute atteinte à la liberté et à la dignité des personnes. Nous ne pouvons pas vivre à l’écoute de l’Esprit Saint sans l’entendre nous parler à travers nos frères et sœurs, à travers tout homme, dans toute circonstance.

C’est pourquoi nous avons, dès le 10 décembre 2019, lancé un appel à témoignage à l’adresse des personnes qui auraient pu être victimes d’abus au sein des Fraternités. Pour pérenniser cette démarche, nous nous engageons à présent dans la mise en place d’une cellule d’écoute indépendante, aux moyens et compétences renforcés, garante de la confidentialité des témoignages reçus. Nous nous sommes ainsi rapprochés de la CORREF, la CIASE et la Cellule pour les dérives sectaires de la Conférence des Évêques de France afin de procéder au recrutement de personnes compétentes, sans lien avec les Fraternités monastiques et laïques de Jérusalem.

Un prochain communiqué précisera la composition, les modalités de fonctionnement et le cadre éthique et déontologique de la cellule d’écoute.

Frère Jean-Christophe Calmon,
prieur général des frères de Jérusalem
Sœur Rosalba Bulzaga,
prieure générale des sœurs de Jérusalem

Télécharger le Communiqué de presse du 7 mars 2020 en format pdf

Télécharger le « Communiqué de presse : appel à témoignage » du 10 décembre 2019 en format pdf


Contacts

ecoute.abus@fraternites-jerusalem.org

Cellule d’accueil et d’écoute

Fraternités de Jérusalem – 13 quai Saint-Jean – 67000 Strasbourg

Contact presse

frère Grégoire (06 66 40 60 21) et sœur Marie-Laure (01 42 72 64 36)

contact.presse@fraternites-jerusalem.org

Plus d’infos

Lire l’interview de frère Jean-Christophe, prieur général des frères de Jérusalem, dans La Vie

«Nous entrons dans cette démarche de vérité pour faire la lumière sur notre passé tout autant que pour interroger notre fonctionnement actuel…»