Fraternités monastiques

Les moines et moniales de Jérusalem sont des hommes et femmes qui consacrent leur vie à Dieu et vivent en communauté dans les grands centres urbains. Ils veulent mettre la prière dans la ville et porter la ville dans leur prière, et révéler ainsi par leur vie contemplative et fraternelle la présence de Dieu au cœur du monde. Frères et sœurs de Jérusalem célèbrent ensemble la liturgie et travaillent conjointement à d’autres activités pastorales. Ils forment toutefois deux Instituts de vie consacrée autonomes.

Notre mission

Au cœur des villes

La vie Fraternelle

Notre désir premier est de devenir ensemble des moniales et des moines au plus profond de notre cœur.

Le désir de la prière

En entrant dans la vie monastique, nous choisissons de faire de notre vie une prière et de la prière notre vie.        

au cœur du monde

En demeurant dans la ville, nous accueillons son rythme, ses lois, ses questions, ses drames, ses difficultés, sa sainteté.

Notre vie consacrée

au quotidien

Dans ma prière, je ne cesse d’entendre : « Mon enfant, va travailler à ma vigne », c’est-à-dire : « Va t’en vite sur les places et les rues de la ville et introduis ici (dans mon cœur profond, en Ma présence) les pauvres, les estropiés, les malades et les boiteux » (cf. Lc 14,21). L’oraison silencieuse, les temps communautaires, les va-et-vient dans la rue, le travail, la liturgie toute vibrante du bruissement de la cité, tout me permet de rejoindre l’autre, de m’en faire un frère. Car la grâce de Dieu transforme la rencontre anodine en visitation, invitation au salut, à la joie des noces.

Peu à peu, j’ai découvert combien j’avais besoin de la ville, que celle-ci était une vraie « maîtresse d’oraison »… m’aidant à garder une prière bien incarnée. Dans cette moisson quotidienne de visages, j’ai comme un petit échantillon de cette humanité que Dieu, en moi, à travers moi, veut rejoindre et sauver.

sœur Cécile
Fraternité du Mont-Saint-Michel

En entrant pour la première fois à Saint-Gervais, j’ai entendu une voix intérieure me dire : « C’est ici ta demeure ». Je ne connaissais même pas le nom de la communauté implantée dans cette église ! Mais ce que je voyais rejoignait mon aspiration : laïcs et consacrés étaient là en silence, en cœur-à-cœur avec Dieu. Un véritable oasis de prière au milieu du brouhaha de la ville.

Finalement, la ville me maintient éveillé. Par le tumulte des va-et-vient en métro, du travail, des sollicitations diverses, elle m’oblige à vivre dans l’instant présent, à scruter l’invisible dans le plus sensible. Les temps quotidiens en cellule, d’oraison silencieuse et de lectio divina, n’en sont que plus nourris. La ville m’aide à garder une prière bien incarnée.

Je me découvre alors moi-même, capable d’aimer et d’être aimé, heureux de vivre une solitude habitée. Oui, la ville devient, peu à peu, mon monastère.

 

frère Jean-Christophe
Fraternité de Strasbourg

Mon travail d’aide-soignant est très beau et en réalité très simple. La beauté de mon travail, c’est la Présence relationnelle qui me comble de tout ce que je désire recevoir et donner à l’autre : un échange d’amour dans la profondeur de notre être avec la grâce de Dieu.

La fragilité est bien présente chez toutes les personnes que je soigne. Je pense à la fragilité sociale des personnes âgées, seules dans leur appartement. Pour moi le lieu d’habitation d’une personne est sacré, il demande beaucoup de respect, et souvent ce lieu me dit déjà quelque chose de la personne qui l’habite, il m’aide à entrer en relation avec elle.

Avant de vouloir soigner d’autres personnes fragiles, il est sage de regarder en face sa propre fragilité et se laisser soigner humblement. J’ai donc besoin d’apprendre à me regarder moi-même et à regarder les autres avec le regard bienveillant de Dieu, c’est le préalable avant de soigner les autres avec douceur.

frère Stéphane
Fraternité de Paris

Sœur Cécile

Dans ma prière je ne cesse d’entendre : «Mon enfant, va travailler à ma vigne», c’est-à-dire : «Va t’en vite sur les places et les rues de la ville et introduis ici (dans mon cœur profond, en Ma présence) les pauvres, les estropiés, les malades et les boiteux» (cf. Lc 14,21). L’oraison silencieuse, les temps communautaires, les va-et-vient dans la rue, le travail, la liturgie toute vibrante du bruissement de la cité, tout me permet de rejoindre l’autre, de m’en faire un frère. Car la grâce de Dieu transforme la rencontre anodine en visitation, invitation au salut, à la joie des noces.

Peu à peu j’ai découvert combien j’avais besoin de la ville, que celle-ci était une vraie «maîtresse d’oraison»… m’aidant à garder une prière bien incarnée. Dans cette moisson quotidienne de visages, j’ai comme un petit échantillon de cette humanité que Dieu, en moi, à travers moi, veut rejoindre et sauver.

sr Cécile
Fraternité de Paris

Frère Jean-Christophe

En entrant pour la première fois à Saint-Gervais, j’ai entendu une voix intérieure me dire : « C’est ici ta demeure ». Je ne connaissais même pas le nom de la communauté implantée dans cette église ! Mais ce que je voyais rejoignait mon aspiration : laïcs et consacrés étaient là en silence, en cœur-à-cœur avec Dieu. Une véritable oasis de prière au milieu du brouhaha de la ville.

Finalement, la ville me maintient éveillé. Par le tumulte des va-et-vient en métro, du travail, des sollicitations diverses, elle m’oblige à vivre dans l’instant présent, à scruter l’invisible dans le plus sensible. Les temps quotidiens en cellule, d’oraison silencieuse et de lectio divina, n’en sont que plus nourris. La ville m’aide à garder une prière bien incarnée.

Je me découvre alors moi-même, capable d’aimer et d’être aimé, heureux de vivre une solitude habitée. Oui, la ville devient, peu à peu, mon monastère.

 

fr. Jean-Christophe
Fraternité de Strasbourg

Sœur Moïsa

Mon chemin n’est pas ailleurs. Pas en dehors de la ville et de ses tensions. Ce sont elles qui m’accueillent avant même que moi je leur aie ouvert la porte de mon chez moi. Descendre en son cœur en même temps que dans la rue. Sur les pavés gris, les pas s’entrecroisent. Marcher. Prier peut-être aussi.

J’aime ce «comme tout le monde» qui m’emmène au travail chaque matin. «Avec» tout le monde, plutôt. Avec, aussi, la lassitude, l’impuissance. Et par-dessus et plus profond encore : la force, la joie du Vainqueur qui a traversé et englouti toutes nos lassitudes, toutes nos impuissances. C’est cela qu’on nous dit, parfois, lire sur nos visages. Visages du Visage de Dieu.

sr Moïsa
Fraternité de Cologne

Frère Stéphane

Mon travail d’aide-soignant est très beau et en réalité très simple. La beauté de mon travail, c’est la Présence relationnelle qui me comble de tout ce que je désire recevoir et donner à l’autre : un échange d’amour dans la profondeur de notre être avec la grâce de Dieu.

La fragilité est bien présente chez toutes les personnes que je soigne. Je pense à la fragilité sociale des personnes âgées, seules dans leur appartement. Pour moi le lieu d’habitation d’une personne est sacré, il demande beaucoup de respect, et souvent ce lieu me dit déjà quelque chose de la personne qui l’habite, il m’aide à entrer en relation avec elle.

Avant de vouloir soigner d’autres personnes fragiles, il est sage de regarder en face sa propre fragilité et se laisser soigner humblement. J’ai donc besoin d’apprendre à me regarder moi-même et à regarder les autres avec le regard bienveillant de Dieu, c’est le préalable avant de soigner les autres avec douceur.

 

fr. Stéphane
Fraternité de Paris

La liturgie à "Jérusalem"

« Lève, au cœur de la ville, les deux bras de la louange et de l’intercession. Chaque jour, appelle sur elle sa bénédiction. »
Livre de Vie de Jérusalem, § 130

Les pieds bien plantés sur le sol, les bras levés vers le ciel, voici des moines et des moniales vêtus de blanc, priant ensemble, côte à côte. Trois fois par jour ils se retrouvent ainsi dans leur église, le plus souvent en pleine ville, parfois dans des hauts-lieux comme Vézelay ou le Mont-Saint-Michel. Mais que viennent-ils donc y vivre ?

devenir

frère, sœur de Jérusalem

Le temps de discernement

Toute vocation est une suite du Christ qui peut prendre des formes diverses dans l’Église. Si tu veux discerner ta vocation, nous te proposerons de contempler et de vivre jour après jour, en communauté, ce lien essentiel et premier avec le Christ. Dans le cadre d’un accompagnement spirituel, tu peux avancer dans ton discernement pour faire grandir ta liberté par étape.

Moine de Jérusalem

La vocation des frères de Jérusalem, éclairée par la lumière de l’Évangile appelant tout fidèle à la sainteté et tout croyant à la vie parfaite est une vocation d’inspiration monastique, adaptée aux exigences des temps actuels. Constitutions n.1

Étapes de formation

Moine de Jérusalem

La vocation des frères de Jérusalem, éclairée par la lumière de l’Évangile appelant tout fidèle à la sainteté et tout croyant à la vie parfaite est une vocation d’inspiration monastique, adaptée aux exigences des temps actuels. Constitutions n.1

Étapes de formation

Moniale de Jérusalem

En réponse à un appel de l’Église d’aujourd’hui et à une attente du monde de ce temps, si profondément marqué par le phénomène urbain, les sœurs de Jérusalem ont pour vocation particulière de vivre au cœur des villes, au cœur de Dieu. Constitutions n.3

Étapes de formation

Moniale de Jérusalem

En réponse à un appel de l’Église d’aujourd’hui et à une attente du monde de ce temps, si profondément marqué par le phénomène urbain, les sœurs de Jérusalem ont pour vocation particulière de vivre au cœur des villes, au cœur de Dieu. Constitutions n.3

Étapes de formation