Une session de formation sur la gouvernance proposée aux sœurs de l’institut s’est déroulée lundi 4 mars sous forme de webinaire.
Cette formation marquait le début d’un travail mené en Fraternité dans la perspective du chapitre général du mois d’août au cours duquel les sœurs éliront leur prieure générale. Avec cette échéance, et au cœur de notre processus de réforme, de grandes questions se posent : de quelle autorité a besoin notre institut aujourd’hui ? Quelle structure de gouvernance ? Quel type d’autorité locale /générale ? Quel est le sens de l’autorité de la prieure générale et locale ? Quelle est la matière de son autorité et de quelle manière l’exerce-t-elle ?
Etant conscientes de la nécessité de nous former et d’avoir des repères objectifs pour mener cette réflexion, nous avons sollicité trois intervenants dont la compétence et l’expérience nous sont d’une grande aide. Une première approche juridique nous a été donnée par Me Catherine Fabre, avocate au barreau de Paris, afin de comprendre le cadre juridique de l’exercice de l’autorité dans la vie consacrée et notre droit propre. Fr. Philippe Toxé, op., canoniste, a ensuite présenté les différentes formes possibles de structures des Instituts religieux dans le droit canon et la tradition de l’Eglise. Il a pu aussi définir le rôle respectif d’une prieure générale et d’une prieure locale et leurs compétences, selon le droit canon. Quelle gouvernance pour des communautés en phase de transition ? Telle était la question posée à notre dernier intervenant, Luigino Bruni, économiste et sociologue, membre des Foccolari : il nous a notamment invitées à réfléchir sur les nécessaires ruptures à vivre entre la gouvernance d’un fondateur et celle d’un responsable de communauté. Ces trois approches, très complémentaires, sont de réelles pistes de réflexion pour la suite du travail.
Sœur Claire